Économiques, propres et écologiques, les bois restent les éléments les plus utilisés pour un chauffage durant la période hivernale. Pourtant, il faut noter que tous les bois de chauffage ne se valent pas. Ils ne brûlent pas de la même façon. C’est leur essence qui détermine leur pouvoir calorifique.
Bois à essence adapté au besoin
Plusieurs essences de bois peuvent être utilisées en tant que bois de chauffage. Elles déterminent leur pouvoir calorifique. Ainsi, il faut savoir que pour une même quantité de bois et un taux d’humidité semblable, toutes les bûches ne produiront pas la même chaleur. Pour bien choisir le bois à utiliser, il est donc fortement recommandé de définir au préalable le besoin. Afin de bénéficier d’une chaleur plus intense, les feuillus durs sont à privilégier. On compte, entre autres, le chêne, le charme, l’orme, le hêtre, le frêne et l’érable.
S’il y a déjà une autre source de chaleur dans la maison, on peut choisir des bois à essence intermédiaire comme le châtaignier, l’acacia, le merisier ou d’autres arbres fruitiers. Il est aussi envisageable d’opter pour des feuillus tendres et des résineux, par exemple, le peuplier, le bouleau, le platane, l’épicéa, le sapin, le pin et le mélèze. Il faut savoir que plus le bois est dur, plus il dégagera de la chaleur et brûlera lentement.
Bois bien sec ou très sec
Quel que soit l’appareil de chauffage à utiliser, il est important d’opter pour un bois sec, voire même très sec. En principe, un bois encore humide fournit deux fois moins d’énergie. Il peut aussi encrasser plus rapidement les installations tout en dégageant beaucoup de fumée et de gaz carbonique. Il faut donc bien les vérifier au moment de l’achat ou pendant la livraison. Par ailleurs, pour mieux choisir le poêle à bois d’une meilleure performance, on peut voir le site https://www.poele-a-bois.net/.
À noter qu’il faut compter jusqu’à deux ans et demi pour que le bois sèche convenablement. Toutefois, cela varie des essences de bois. Les bois de feuillus durs sont plus longs à sécher que les bois à feuillus tendres. À titre d’information, après la coupe, le bois vert est doté d’un taux d’humidité de 40 à 50%. Entre 6 et 18 mois, ce dernier diminue de 30 à 40%. Au-delà de cela, cette humidité est réduite entre 15 à 20%. Outre cela, pour obtenir un bon séchage, il est impératif de stocker le bois dans un endroit ventilé, couvrir son dessus et laisser le côté ouvert.
Choisir entre un bois lourd et un bois léger
Les bois dits « lourds » sont à privilégier lors du choix d’un bois de chauffage. Ils ont un pouvoir calorique supérieur, et peuvent être utilisés si le poêle à bois est la seule source de chaleur dans la demeure. Avec une libération de gaz empêchant le feu de prendre rapidement, ils ne sont pas faciles à allumer. De ce fait, ils se consument lentement et produiront de la chaleur plus longtemps.
Par ailleurs, les bois dits « légers » ne présentent aucune difficulté d’allumage. Toutefois, il est indispensable d’en ajouter plus souvent dans la poêle, car ils se consument plus vite. Ce type de bois permet de créer une atmosphère chaleureuse.